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Histoire de Modern Nomad

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MODERN NOMAD est une communauté d'artisans, de coopératives, d'artistes locaux et nomades mongols qui produisent de la laine de yak, du feutre et du cachemire durable. Il a été initié par Ulziibat Enkhtur, un mongol né et élevé dans les montagnes de l'Altaï, et Alexander Hartig, qui a voyageé dans divers pays nomades. 

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Entre 2003 et 2007, je vécus en Mongolie, ma passion était, d’aller à la rencontre des nomades, ceux-là mêmes qui sont le plus éloigné, le plus inaccessible, peut-être derniers être humains réellement libres et autonomes, cela me fascinait. 

En 2003 un cavalier croisé sur une piste qui avait tout juste entendu parler d’une guerre entre l’Irak et les États-Unis s’arrêta dans un nuage de poussière,   il nous demandait avec empressement: qui a gagné?   Nous avions alors répondu :  l’Amérique, sans répondre, le Nomade fraîchement rencontré,   fit un pouce en l’air, et s’en fit tranquillement. 

C’est ainsi que je compris pour la première fois, que le nomade ne juge pas, il accepte la réalité, comme il accepte la météo, impitoyable, impardonnable en hiver tel que  l’indigène doit accepter les caprices du climat, et ne peut le contrôler, le gouvernement accepte aussi la réalité géopolitique, évitant ainsi l’apparition d'ennemis, et sait tirer avantage de chaque parti, ainsi est le mongol. 

Quand je n’étais pas perdu au fin fond de la steppe, je passais  beaucoup de temps à visiter divers ateliers familiaux. 

L’artisanat et les arts traditionnels m’ont depuis toujours passionné, s’ils existent depuis des millénaires, c’est sans doute qu’il y a aussi une grande utilité dans ces traditions. 

 De cette façon j’ai découvert la laine de Yak, et ses bienfaits.  L’agence de coopération suisse en Mongolie  avait un projet de gestion durable des pâturages, nommé «Or Vert »  qui éveillât ma curiosité. 

J’apprends ainsi que la chèvre qui produit le cachemire, actuellement en surpopulation,  arrache les racines et contribue à la désertification, le projet  encourage donc la prolifération des Yaks qui broute le haut des herbes seulement, plutôt que des chèvres dévastatrices. 

 La laine de Yak, si elle est peignée à la main, est aussi douce et chaude que le cachemire, pour autant que l’on peigne la sous-laine aussi nommée duvet. 

C’est ainsi que vint l’idée de faire quelque chose d’utile pour faire perdurer le mode de vie nomade de façon durable. 

De plus je peux ainsi offrir un prêt à porter de haute qualité, pour la joie de nos clients. 

Alexandre Hartig

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